C’est une vision chaotique qui s’offre à moi. Une file interminable de personnes en rang qui avance avec lenteur au gré du personnel chargé de la vente des tickets de bus.
Pour le départ prévu à 2h30 , je me rend à l’agence de voyage à 21h pour l’achat de mon ticket. Il n’y a déjà plus de place assise. Une heure plus tard, munie de mon précieux sésame, je sollicite l’intervention d’un agent de sécurité pour pouvoir m’asseoir, certains des passagers étant déjà couchés sur plusieurs sièges.
Minuit 30, le steward annonce que les bus prévus pour 2h30 sont complets, le prochain départ est pour 4h. C’est la grogne dans les rangs, des voix s’élèvent pour marquer leur mécontentement mais rien n’y fait.
Il a fallu que je passe la nuit à l’agence, afin de pouvoir arriver dans les temps à mon rendez-vous dans la capitale économique. Le départ de Yaoundé est prévu pour 2h du matin et l’arrivée à Douala vers 6h.
Ma nuit à l’agence n’a pas été facile, entre les moustiques à foison, les pleurs d’enfants en bas âge et les conversation des adultes. Pour des raisons de sécurité, j’ai opté comme plusieurs de mes concitoyens de passer la nuit dans une agence de voyage. Au départ 6 bus, nous roulons en convoi, les arrêts sont limités autant que faire ce peut jusqu’à destination finale.
Voyager à l’aube, je ne le conseillerais à personne. Le chauffeur roulait trop vite, nous sommes arrivés avant 6h. Sauf cas de force majeure, le mieux est de se déplacer en journée. Si c’était à refaire je partirais simplement la veille pour évitez une telle pression et des risques pas forcément utiles.
En cette fin d’année, faites preuve de prudence. Déplacez vous en cas de nécessité absolue.
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