La femme, berceau de l’humanité célèbre ce jour un des facteurs de son épanouissement.
A l’origine, il s’agissait de marquer la revendication du droit de vote pour la gente féminine. Aujourd’hui, le Cameroun se joint à la communauté internationale pour fêter la 33 e Journée Internationale de la Femme ce 8 mars sous le thème : « Pour un monde digital inclusif: innovation et technologie pour l’égalité des sexes »
A quel moment les dérives sont-elles apparues dans notre univers? Comment une femme en arrive à se sentir aimée sous le fallacieux prétexte que son homme lui aurait acheté le pagne du 8 Mars? Cette dernière interrogation est pourtant en porte-à-faux avec l’essence même de cette commémoration.
Mon souhait pour ce jour de promotion du leadership féminin est de voir mes pairs militer pour des causes nobles qui nous touchent telles les mutilations génitales, les grossesses précoces, les mariages forcés, l’équité dans les postes de responsabilité…. De grâce ne soulevons plus les kaba, ne rentrons plus dans nos domiciles à des heures indues ou saoules.
Khandial Djash estime que beaucoup ne sont pas conscientes du rôle qu’elles jouent dans la société comme acteur principal. « C’est nous femmes qui donnons vie, c’est nous femmes qui éduquons nos fils et filles. C’est encore nous qui épaulons nos époux et rendons fières nos pères et frères. Avec tous ces problèmes auxquels le monde fait face nous ne devrions surtout pas mettre en avant juste la possession d’un simple tissu pour 24h ou nous vulgariser dans les rues et bars sans vergogne ou réclamer l’égalité au nom de je ne sais quoi.
Nous sommes des Femmes, nous sommes l’enveloppe de l’humanité toute entière. Nous valons mieux que ce bout de tissu. Nous ne devons pas que porter le pagne du 8 mars, mais faire des idées qui en émanent, notre identité.
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