Elle est toujours souriante, d’une joie sans bornes et aujourd’hui elle m’a raconté son histoire. Je suis chamboulée par le témoignage de sa douleur. Elle a perdu deux bébés. Issus de grossesses rapprochées avec des accouchements par césarienne.
Je voudrais rendre hommage à cette dame au grand coeur. Elle a enduré le pire mais continue de positiver et surtout a choisi de vivre.
Nous avons tous des chats dans les placards, des douleurs inavouées enfouies au plus profond de nous même. Nous portons le poids des épreuves du passé, du présent et devons continuer à vivre avec les stigmates qui en résultent. Malheureusement, la partie effacer n’existe pas dans le cerveau humain. Il nous faut continuer d’avancer dans le processus de guérison et reconstruction sans nous enliser dans le passé.
Hommage à toutes les mam’anges, à toutes les femmes qui ont perdu leurs enfants.
Force et courage.
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