Dépénalisation gage d’un avortement sécurisé

Alors que ce 28 septembre marque la Journée Internationale de l’accès à l’Avortement Médicalisé, le plaidoyer pour en faciliter l’accès continue dans notre pays.

D’après la Société des Gynécologues Obstétriciens du Cameroun (SOGOC), deux femmes par jour perdent leur vie des suites d’avortements clandestins.

45% des avortements dans le monde sont à risque. Il faut également savoir que les avortements clandestins représentent 13% de la mortalité maternelle dans le monde, soit environ 47.000 décès et des centaines de milliers de survivantes vivant avec des complications à long terme telles que l’infertilité et la douleur chronique.
L’avortement à risques demeure un réel problème de santé publique.

Au Cameroun, deux situations permettent légalement une interruption volontaire de grossesse (IVG) : lorsque la grossesse met en danger la vie de la future mère ou quand cette dernière est enceinte des suites d’un viol. Tout autre motif en dehors de ceux-ci est considéré comme relevant de l’illégalité.
Le Cameroun qui a ratifié le protocole de Maputo depuis le 28 mai 2009 tarde encore à le mettre en application. En son article 14, il est stipulé que l’avortement médicalisé est un droit pour la femme.

Nous en appelons à toutes les juridictions compétentes pour la révision des articles 337, 338 et 339 du code pénal afin que l’accès à un avortement sécurisé puisse être facilité à la femme camerounaise.

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